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Assurance-vie : les avantages et les inconvénients

Si vous envisagez de souscrire une assurance-vie, sachez que ce placement comporte des avantages et des inconvénients. Ce moyen de diversifier son épargne constitue une excellente solution pour léguer à un ou plusieurs bénéficiaires un capital en cas de décès. D’ailleurs, ce montant va profiter d’avantages fiscaux fort appréciables et dans certains cas totalement exonérés. Une autre possibilité se trouve dans le retrait total ou partiel des sommes du contrat ou bien dans un complément de retraite à l’issue de celui-ci.

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C’est ainsi qu’il est utile de connaître les divers avantages que représente la souscription d’un contrat d’assurance-vie, mais également de prendre en compte les inconvénients qui lui incombent. Souscrite auprès d’une assurance ou d’une banque, les règles en matière fiscales de l’assurance-vie sont les mêmes et il est bien utile de les cerner pour souscrire au contrat le plus adapté. Sans plus attendre, découvrez les principaux avantages et inconvénients de l’assurance-vie.

Les avantages de l’assurance vie

Choisir comme produit de placement un contrat d’assurance-vie est une façon avantageuse de faire fructifier son épargne. C’est aussi la possibilité de transmettre à des bénéficiaires désignés un capital en dehors de la succession, tout en tenant compte des limites fixées par la réglementation. Sans plus attendre, voici les principaux avantages de l’assurance vie.

Le libre choix du destinataire

En souscrivant une assurance-vie, vous êtes totalement libre de désigner le ou les bénéficiaires de votre choix. Cette clause du bénéficiaire en cas de décès doit être parfaitement rédigée afin d’éviter d’éventuels conflits futurs, mais par ailleurs adaptée en cas de changement au cours de votre existence. C’est-à-dire qu’à la survenue de nouveaux événements de la vie, comme une naissance, un mariage, un divorce ou même un déménagement, il est important de veiller à ce que le contrat soit bien mis à jour.

C’est aussi la liberté de choisir une autre personne que la descendance légale. Contrairement à la succession qui respecte des règles de descendance dans la famille, dans le cas d’une assurance-vie, vous avez même la possibilité de choisir une personne ne faisant pas partie de votre famille. Il peut également être envisagé de désigner une association.

Le versement du capital à la survenue du décès

Ainsi, le ou les bénéficiaires du contrat pourront recevoir le capital de l’assurance-vie lors du décès du souscripteur. S’il s’agit du conjoint ou du partenaire de PACSE, le capital sera totalement exonéré. S’il s’agit de frère et de sœur, eux aussi peuvent bénéficier de l’exonération sous trois conditions. Celles d’avoir plus de 50 ans ou d’être infirme, de ne pas être marié ou pacsé et de vivre continuellement chez le défunt depuis cinq ans.

Par contre, en cas d’autres personnes désignées, les abattements fiscaux vont dépendre de plusieurs critères qui complexifient les différentes situations possibles. En effet, cela va dépendre de la date de souscription initiale du contrat et en fonction du versement des primes qui auraient eu lieu avant ou après les 70 ans.

Pour les primes versées avant 70 ans sur un contrat souscrit à compter du 13 octobre 1998, l’abattement va être possible jusqu’aux 152 500 euros, pour chacun des bénéficiaires. S’ensuit un taux de 20 % jusqu’aux 700 000 euros, puis pour finir avec un taux de 31,25 % pour les sommes supérieures.

Au sujet des contrats d’assurance-vie conclus après le 20 novembre 1991 et dont les primes sont versées après les 70 ans, un abattement de 30 500 euros est possible avant de supporter les droits de mutation, sauf pour les intérêts.

Bénéfices au terme du contrat

Si le souscripteur du contrat est toujours en vie au terme du contrat, plusieurs choix s’offrent à lui. En effet, il peut décider de retirer la totalité du capital ou plutôt d’effectuer des retraits partiels. Une autre solution est de choisir le versement d’une rente viagère qui va compléter sa retraite et améliorer ses revenus jusqu’à son décès.

Insaisissabilité des sommes placées sur l’assurance vie

Aucun créancier ne peut saisir les sommes d’un contrat d’assurance-vie. Cependant, certaines situations particulières peuvent modifier cet avantage. Ce sera le cas lorsque les sommes placées sont d’origine frauduleuse, en cas de condamnation par un juge pénal, mais aussi pour le paiement d’impôts via une saisie de l’administration fiscale.

Le taux de rémunération de l’assurance vie

Au sujet du taux de rémunération, celui-ci va dépendre du contrat souscrit. En effet, il y a des différences entre le contrat en euros, le contrat en unités de compte et le contrat multi-supports.

Dans le cas d’un contrat en euros, la valorisation des fonds fonctionne comme un compte d’épargne. Il n’y a pas de risque de perte et les fonds sont garantis.

Pour un contrat en unités de compte, les fonds versés ne sont pas valorisés en euros. Ils sont désignés en unités de compte et peuvent concerner diverses formes d’actions, des OPCVM, des obligations… Comme il s’agit d’investissement sur des marchés boursiers et immobiliers, ils sont donc dépendants de cette évolution. Ce n’est de ce fait que l’unité qui est garantie, et non la valeur. Cependant, il s’agit d’un rendement plus élevé que le contrat en euros.

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En ce qui concerne les contrats multi-supports, il permet de combiner les deux formes précédentes de contrats d’assurance-vie. Ainsi, il permet de varier son investissement et de combiner la sécurité des fonds pour une partie et la rentabilité plus élevée pour l’autre.

Les avantages fiscaux de l’assurance vie

Il s’agit d’un des plus gros avantages de l’assurance vie. Dans le cas d’un rachat après huit années, les plus-values dégagées bénéficient d’un abattement fiscal jusqu’à la limite du plafond annuel. Celui-ci s’établit à 4 600 euros pour une personne seule et 9 200 euros en cas de couple marié ou pacsé dont la déclaration d’imposition est commune. Au-delà, le taux d’imposition s’appliquera forfaitairement pour 7,5 %.

Les inconvénients de l’assurance vie

Certaines contraintes et exigences existent pour le contrat d’assurance-vie, mais qui n’enlève en rien le réel avantage que ce placement financier représente. Voici les principaux inconvénients des assurances vie.

Le versement des primes

On ne peut pas vraiment qualifier le paiement des primes comme un inconvénient puisqu’il est la condition même à la souscription d’une assurance-vie. Néanmoins, on peut préciser les deux manières de verser les cotisations.

Obligatoirement fixé dans le contrat, le paiement des primes périodiques fixe est effectué à une date précise et pour un montant établi. Cependant, en cas de manquement à ce versement, il est possible pour l’assureur de procéder à la résiliation du contrat ou d’en diminuer les garanties. Bien sûr, vous êtes au préalable informé par un courrier en recommandé avec accusé de réception vous incitant à régulariser la situation. Si cet incident n’est toujours pas régularisé au bout d’un certain temps, la possible réduction des garanties avec maintien du contrat d’assurance n’est permise qu’après une période de deux années de versements ou d’un minimum de versement de 15 % des primes.

Au sujet des primes à versements libres, comme indiquée dans leur dénomination, le paiement des cotisations s’effectue de façon plus souple. Ceux-ci interviendront en fonction de vos capacités à épargner, même si le contrat indique un montant minimal. Plus rare, le versement d’une prime unique à la souscription du contrat est également permis.

Les frais du contrat d’assurance-vie

Lors de la souscription d’un contrat d’assurance-vie et durant sa période d’existence, la compagnie peut facturer le client sur quatre types de frais qui engendreront une diminution sur la valeur des fonds investis.

Ainsi, on peut recenser les frais de dossier fixes et facturés dès la souscription du contrat. Suit les frais d’entrée associés à chaque versement effectué sur le contrat, d’un montant forfaitaire ou proportionnel à la somme. Puis les frais de gestion qui font l’objet d’un prélèvement durant toute la vie du contrat. Enfin, les frais d’arbitrage qui concernent les sommes transférées d’une unité de compte à une autre. Ces derniers peuvent pareillement être forfaitaires ou proportionnels.

Les frais fiscaux des retraits avant 8 ans

Différents taux sont appliqués en fonction des versements effectués avant ou après le 27 septembre 2017. En effet, avant cette date, les plus-values sont imposées par défaut à l’impôt sur le revenu. Sur option, il est possible d’obtenir un taux de prélèvement forfaitaire de 15 % pour les contrats souscrits entre 4 et 8 ans, et de 35 % pour ceux inférieurs aux quatre années.

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Après le 27 septembre 2017, l’ancienneté du contrat n’a plus d’incidence et le prélèvement sur les plus-values sera d’office de 12,8 %.

Les prélèvements sociaux sur les assurances vies

Dans toutes les situations, il y aura des prélèvements sociaux sur les plus-values qui s’élèvent à hauteur de 17,2 %. Leur prélèvement intervient soit annuellement, lorsque les gains produits sont calculés, soit lors du retrait quand il s’agit des unités de compte.

Ils sont également dus lors du versement du capital aux bénéficiaires à compter du décès du souscripteur. Sans qu’aucune distinction de date initiale du contrat ne soit retenue, les prélèvements sociaux sont applicables dans cette situation depuis le 1er janvier 2010.

Fonds non garantis pour les contrats en unités de compte

Comme déjà expliquée, la souscription à un contrat d’assurance-vie en unités de compte ne garantit pas la valeur des fonds, mais uniquement l’unité utilisée pour l’investissement. Dépendant des marchés boursiers et immobiliers, il n’y a pas de sécurité pour récupérer l’argent investi et il n’existe pas de garantie permettant de générer des gains.

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